Le Sri Lanka à vélo de Tangalle à Negombo, c’était…

… toujours ces innombrables sourires qui redonnent le moral quand on se demande comment on a pu avoir la bonne idée de pédaler dans ce pays

… de fortes chaleurs qui donnent envie d’une bonne douche après avoir pédalé. Du coup, nous n’avons dormi que dans des guesthouse (10€ la nuit en général)

… ne plus savoir où poser ses yeux au milieu de tous les savoureux fruits sur les étals du marché de Tangalle

… la route côtière de Tangalle à Matara qui ne longe quasiment jamais la côte

… traverser Matara au milieu d’une circulation d’enfer et de bruits de klaxons intempestifs. JE MAUDIS TOUS LES CHAUFFEURS DE BUS SRI-LANKAIS !!!

… un type à scooter qui roule à ma hauteur et me demande au moins 5 fois, au milieu de ce flot de circulation, si nous souhaitons une chambre pour la nuit à Mirissa et à qui j’ai répondu que ce n’était pas forcément le meilleur endroit pour en discuter

… un restaurateur en bord de route qui nous a raconté dans un excellent anglais, et le plus sérieusement du monde, que la plus grosse erreur de sa vie avait été de se marier. J’imagine que sa femme, assise à ses côtés et très souriante, ne comprend pas l’anglais…

… une journée de pause à la plage de Mirissa où l’on ne voit quasiment aucun Sri-lankais et où le menu des restaurants est traduit en russe et chinois

… un jeune serveur à qui je fais remarquer que nous ne mangerons pas chez lui car les prix sur la carte sont très élevés (7 ou 8 fois le prix pratiqué dans les zones non touristiques) et qui me répond « Oh yes I know ». Le mec qui a le sens des affaires…

… une famille de salamandres qui a élu domicile dans notre chambre

… la serveuse d’un petit boui-boui à la sortie de Mirissa à qui Katharina fait remarquer qu’elle est en sacrée forme et qui lui répond qu’à 82 ans, elle se sent encore toute jeune !

… une très jolie route côtière entre Mirissa et Galle, malheureusement très fréquentée. Et qui dit route fréquentée dit musique de klaxons…

… avoir eu la bonne idée de prendre les « Stilt Fishermen » d’Ahangama en photo de loin car j’apprendrai quelques dizaines de mètres plus loin qu’ils harcèlent les touristes qui les photographient de près jusqu’à ce qu’ils leur donnent 1000 roupies (soit 7 euros). Je doute fort qu’ils vivent de la pêche…

… une après-midi de repos au calme dans la vieille ville de Galle fondée par les Portugais au XVIème siècle, et qui serait l’exemple de ville coloniale le mieux préservé d’Asie

… un jeune avec qui nous discutions sur les remparts de Galle et qui s’est mis à se marrer comme un fou quand on lui a dit qu’on voyage à vélo

… prendre la décision, un peu contre mon gré, de rallier Galle à Colombo en train pour éviter d’avoir à pédaler le long de cette portion de littoral très urbanisée. Car qui dit urbanisation dit…

… une fin d’après-midi à arpenter le « Galle Face Green », lieu de promenade préféré des familles et des jeunes amoureux de Colombo

… Cassy et Mathieu, sympathique couple américano-canadien rencontré à l’auberge de jeunesse de Colombo, qui comptent s’acheter des vélos sur place pour pédaler quelques semaines au Sri Lanka

… notre dernière étape sri-lankaise de Colombo à Negombo à un rythme de sénateurs pour profiter enfin d’une journée de vélo sans trop de circulation en ce jour férié

… un monsieur au prénom imprononçable rencontré sur le parvis de l’église de Pamungama, qui a effectué le seul voyage à l’étranger de sa vie en France, à Lourdes…

… le plaisir de retrouver Negombo, la ville qui nous aura le plus plu au Sri Lanka en raison de son rythme de vie tranquille

… au final un très beau pays que nous recommandons de découvrir autrement qu’à vélo, car le plaisir est trop souvent gâché par la conduite folle de nombreux Sri-lankais. En espérant plus de sérénité sur les routes birmanes…