L’Espagne à vélo de Madrid à Muro, c’était…

… retrouver Katharina à Madrid après 3 mois et demi à voyager seul

… me remettre en selle après 6 jours de pause à New York (ville très intéressante mais ô combien stressante), un vol New York-Madrid avec escale à Copenhague et 3 jours de pause à Madrid (ville très vivante qui nous a beaucoup plu)

… le plaisir de pouvoir me nourrir de nouveau de façon à peu près équilibrée après 3 mois de malbouffe aux Etats-Unis

… sortir de Madrid en toute tranquillité par de petits axes sans trop de circulation (comparé à la côte est américaine, c’était même carrément désert)

… ma 1000^ème heure sur le vélo depuis Guyancourt

… Nana et Fifo, de leurs vrais noms Armanda et Fernando, nos hôtes Warmshowers à El Vellon, qui sont de vrais fanas de vélos au point d’avoir décoré leur porte d’entrée avec des pièces récupérées sur de vieux vélos

… une journée de repos chez Nana et Fifo

… sur une route de campagne, 4 policiers qui nous ont intimé l'ordre de nous arrêter et de nous ranger sur le côté : « Il est interdit de rouler sans casque en Espagne, ça fait 200€ d’amende chacun ! – Quoi ? Mais c’est une blague, on n’était même pas au courant – Vous êtes censés connaître la loi ! – C’est le 1^er pays dans lequel on pédale où le port du casque est obligatoire – Vous êtes en Espagne ici, et non en France ou en Allemagne – Mais on vous promet qu’on ne savait pas – Bon, pour cette fois-ci, ça va, mais qu’on ne vous y reprenne pas »… Ouf de soulagement…

… une après-midi à pédaler par un temps très couvert, menaçant de virer à l’orage. Nous avons du coup décidé de ne pas pousser plus loin que Cogolludo comme nous l’avions prévu

… mon pote Jo, accompagné de sa sœur Oriane, qui m'a fait le grand plaisir de venir me rendre visite à Cogolludo sur la route du retour des vacances à Valence

… une nuit sous la tente à Cogolludo sur un terrain de sport en dur, à l’abri du fort vent

… pédaler avec le vent de face toute la journée entre Cogolludo et Sigüenza

… chercher un endroit à l’abri du vent pour planter notre tente à Sigüenza, mais finalement au coucher du soleil, nous avons décidé d’aller toquer chez les pompiers qui nous ont de suite accueillis pour la nuit

… une journée à pédaler sur de petites routes sans aucune circulation entre Sigüenza et Almazan, avec toujours ce fort vent de face qui commence à nous fatiguer

… un accueil spontané chez la famille Garcia à Almazan, alors que nous cherchions un endroit pour planter notre tente à l’abri des regards (le camping sauvage est strictement interdit en Espagne, comme au Sri Lanka et en Birmanie)

… de nouveau ce satané vent de face toute la journée entre Almazan et Muro

… une très longue pause pique-nique (3 heures) dans le village de Noviercas qui nous a semblé désert jusqu’à ce que nous poussions la porte de l’unique bar du village où tous les retraités masculins du coin semblent s’être donné rendez-vous pour jouer aux cartes

… Angel, notre hôte Warmshowers à Muro, qui nous a offert une assiette de charcuterie à notre arrivée avant de nous emmener sur la place du village pour assister à une petite fête

… une journée de repos chez Angel