L’Espagne à vélo de Muro à la frontière française, c’était…


… profiter d’un superbe panorama d’Agreda depuis la petite route qui mène à Vozmediano


… une pause au café de Vozmediano où le serveur (muet ?) a pris ma commande en hochant simplement le menton, l’air de dire « Qu’est-ce que tu veux toi, l’étranger ? ». Plus dédaigneux, tu meurs…


… 15 km de descente, malheureusement avec le vent de face, entre Vozmediano et Tarazona


… une promenade à vélo dans les jolies rues, très pentues, du centre historique de Tarazona


… emprunter sur une vingtaine de kilomètres l’ancienne voie de chemin de fer, reconvertie en voie verte, entre Tarazona et Barillas


… retrouver Dani, l’un des pompiers de Sigüenza, qui nous a invités chez lui à Barillas, où il vit avec sa femme Sonia. Férus d’alpinisme (ils comptent à leur actif plusieurs sommets à plus de 7000m d’altitude !), ils se sont fait construire une sorte de chalet suisse tout en bois, ce qui dépote dans ce coin d’Espagne où il ne neige jamais


… une journée de repos chez Sonia et Dani en ce 15 août férié


… pédaler toute une matinée à travers la zone quasi-désertique des Bardenas Reales, où beaucoup de Français viennent faire joujou avec leurs 4x4


… Katharina qui a eu un gros coup de barre dans la côte entre Castiliscar et Sos del Rey Catolico. Elle s’est sentie très mal tout d’un coup, sûrement à cause de la chaleur, et ne pouvant plus pédaler un mètre de plus, s’est allongée pendant une demi-heure à même la route, en attendant de reprendre des forces. Heureusement qu’il n’y passe quasiment aucune voiture…


… passer la nuit sous la tente sur le terrain de foot de Sos del Rey Catolico


… une matinée tranquille à nous promener dans les rues du très joli village de Sos del Rey Catolico


… longer le lac de Yesa à un rythme de sénateurs


… planter notre tente au bord du lac de Yesa, non loin du village de Sigües, où nous avons fini la soirée à court d’eau. Heureusement qu’il y avait pas loin de nous deux munichois qui voyagent en France et en Espagne dans leur camion aménagé qui ont pu nous ravitailler en eau


… 45 km d’une montée lente mais régulière entre Sigües et Isaba en guise d’introduction à la traversée des Pyrénées


… le conducteur d’une voiture à la sortie d’Isaba qui nous a indiqué qu’on ne voyait pas à 5 mètres dans les derniers kilomètres du col de La Pierre Saint-Martin, ce qui nous a conduit à écourter notre étape (nous avions justement prévu de rallier La Pierre Saint-Martin) et à dormir dans une auberge au sein du camping d’Isaba


… pouvoir enfin prendre une douche pour la 1ère fois depuis 3 jours


… le temps qui est devenu de plus en plus pourri à mesure qu’on approchait du sommet du col de La Pierre Saint-Martin. Sur les 5 derniers kilomètres, nous avons eu droit à un combo : vent de face, froid (5°C), pluie et brouillard…


… une nuit dans le refuge situé sur les hauteurs de La Pierre Saint-Martin où nous avons discuté avec pas mal de randonneurs dont certains traversent les Pyrénées sur le GR 10 de Hendaye à Collioure (de l’Atlantique à la Méditerranée). Respect !