La Bulgarie à vélo, c’était…

… le douanier qui m’a dit en français « bienvenue et bon voyage ! »

… Plamen, peintre en bâtiment, qui m’a spontanément invité à passer la nuit chez lui à Basarbovo alors que je venais d’essuyer un refus pour dormir au monastère en contrebas du village

… Ivan, le très sympathique et francophile employé de l’office de tourisme d’Ivanovo, qui m’a posé plein de questions sur mon voyage

… des routes secondaires dans un bon état général

… me retrouver pris au piège par un sacré orage suivi de pluies diluviennes entre Konak et Moravka, ce qui m’a contraint à passer plus d’une heure sous une cabane de fortune au milieu des bois alors que la nuit tombait

… le comportement décevant de quelques habitants de Konak rencontrés à la tombée de la nuit, qui ont fait semblant de ne pas comprendre que je cherchais à passer la nuit à l’abri de la pluie (finalement ça s’est calmé vers 21h30 mais planter la tente dans le noir, c’est pas l’idéal)

… Mihaylov, ouvrier en bâtiment dans la région de Grenoble de retour pour 2 semaines de vacances chez ses parents à Omurtag, rencontré à la terrasse d’un bar, qui m’a proposé d’emprunter son téléphone portable pour joindre mon hôte Warmshowers du soir (« je te donne mon numéro, si t’as un souci en Bulgarie, j’arrive tout de suite »)

… un monsieur francophone croisé dans une rue de Yambol qui m’a dit que j’étais fou d’aller en Turquie (« vous ne saluerez pas Erdogan de ma part »)

… Mariyan, qui avait pourtant accepté 2 jours auparavant de m’accueillir chez lui à Yambol par le biais du site Warmshowers, mais qui n’était pas chez lui à l’heure du rendez-vous et m’a obligé à me rabattre sur un hôtel de style soviétique en centre-ville

… des routes rectilignes avec un léger vent de face et aucune portion ombragée entre Yambol et la frontière turque